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"Je censure tout", "la plaisanterie a assez duré", juge Marine Le Pen
information fournie par AFP 08/10/2025 à 17:00

La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen (c), s'adresse aux médias en marge d'une visite au sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne, près de Clermont-Ferrand, le 8 octobre 2025 dans le Puy-de-Dôme ( AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK )

La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen (c), s'adresse aux médias en marge d'une visite au sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne, près de Clermont-Ferrand, le 8 octobre 2025 dans le Puy-de-Dôme ( AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK )

La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a déclaré mercredi qu'elle "censurerait" le gouvernement, même si elle est favorable à une suspension de la réforme des retraites.

"Je suis heureuse de cette suspension (de la réforme des retraites) si elle intervient", a-t-elle déclaré à la presse, en marge d'une visite au sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme).

Pour autant, "je censure tout. Là, maintenant, stop. La plaisanterie a assez duré", a ajouté Mme Le Pen. "On fait courir les Français derrière des ba-balles, tout ça pour gagner du temps. C'est inadmissible".

"Je censurerai tous les gouvernements, jusqu'à obtenir la dissolution", a-t-elle précisé plus tard lors d'une conférence de presse, assurant qu'"aucun" scénario ne la ferait changer d'avis.

Au sujet de la réforme des retraites, "elle sera suspendue, le problème ne se pose plus", a-t-elle affirmé.

"Je suis un peu étonnée de la manière dont cette suspension est annoncée" par l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne, a-t-elle souligné peu avant dans les allées du sommet, y voyant le signe que "la fébrilité semble avoir saisi l'intégralité des membres de ce gouvernement."

Quant au Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, il est "bien optimiste" quand il prédit que la perspective d'une dissolution de l'Assemblée nationale s'éloigne, a-t-elle encore estimé, jugeant un retour aux urnes "tout à fait inévitable".

"J'attends une dissolution (de l'Assemblée nationale). Ou une démission (du président), ça m'irait bien aussi. Je ne suis pas trop exigeante, mais c'est ou l'un ou l'autre au choix du président" Emmanuel Macron, a poursuivi la présidente des députés RN. "Maintenant, on siffle la fin de la récréation. Et le début de la campagne."

"Je pense que nous pourrons faire, s'il y a des élections, un excellent résultat", a-t-elle assuré lors de la conférence de presse.

Si le RN n'a pas de majorité absolue, "à ce moment-là, eh bien, on constituera cette majorité. Il peut y avoir des chances pour qu'il y ait un certain nombre de ces élus qui viennent de LR", a déclaré Mme Le Pen, écartant les "LR macronisés", dont Bruno Retailleau.

"Il y a incontestablement des LR qui sont totalement macronisés, qui sont prêts à tout pour pouvoir rester au gouvernement pour ne rien y faire, d'ailleurs", a-t-elle estimé.

Pour elle, "il y a ceux qui disent: +Jamais d'accord avec le RN+. Et puis, il y a ceux qui disent: +Ecoutez, à un moment donné, on est dans une situation où, honnêtement, on se sent plus près du RN que du PS ou de Macron+".

6 commentaires

  • 17:32

    Si il y a dissolution et que le RN arrive au pouvoir, lavec Bardella la France aura la chance d'expérimenter un premier ministre d'un style nouveau qui n'a obtenu que son bac, ne parle que français et n'a jamais travaillé.!


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